Depuis l’année passée, les banques des pays occidentaux ont supprimé 59.000 postes de travail. Le secteur bancaire essaie depuis la crise de 2008 de rationaliser les coûts. De plus en plus d’opérations se font via des machines. Les emplois du secteur bancaires sont les premiers à payer cette restructuration du monde bancaire.
C’est surtout en Europe, que les banques ont diminué le plus d’emploi. L’essor des banques en ligne est sans doute la cause majeure de ce bouleversement. De plus en plus de personnes abandonnent les agences classiques pour ouvrir un compte en ligne. Les banques en ligne ont besoin de nettement mois de personnel. La plupart des opérations se faisant depuis un ordinateur.
Les 18 plus grandes banques européennes ont supprimé près de 22.000 emplois l'année dernière, après 55.000 suppressions en 2013, selon des chiffres donnés par Reuters. Les 6 plus grandes banques des USA ont quant à elles supprimer près de 38.000 postes en 2014 après 46.000 l’année précédente.
Au total, ces 24 banques ont supprimé plus de 160.000 postes au cours des années 2013-2014. Les six banques américaines ont réduit leurs effectifs de 7,3% sur la période et les 18 banques européennes de 4,1%.
Une étude récente montre que beaucoup de banques ne se sont pas encore assez restructurées. Cela fait craindre d’avantage de pertes d’emplois, surtout en Europe.
"Dans un monde où il est plus difficile de croître, je suis plus convaincu que jamais que les coûts vont rester le champ de bataille stratégique de notre secteur pour les années à venir", a déclaré la semaine dernière Antony Jenkins, directeur général de Barclays.
Barclays s’est débarrassée de 7.300 collaborateurs en 2014, ce qui représente 5% de ses travailleur et ce dans un objectif de réduction de coût.
Les plus importantes réductions d'emplois ont eu lieu dans les banques américaines, anglaises, italiennes et espagnoles.
En raison de l'engouement pour des services bancaires en ligne et sur appareils mobiles, les banques ont tendance à fermer des agences, une évolution susceptible d'aller croissant au cours des prochaines années.
D’après une étude sortie le mois dernier, cette évolution serait un risque pour plus de 50% des emplois liés au secteur financier.